Un récent rapport du Environmental Defence laisse entendre que la qualité de l’air dans les zones d’exploitation des sables pétrolifères est hautement polluée.
Selon une récente étude réalisée par l’Université de l’Alberta, la qualité de l’air à Fort McMurray et dans les collectivités avoisinantes est meilleure que celle des grandes villes canadiennes, dont Edmonton, Calgary et Toronto.
Warren Kindzierski, chercheur à l’École de santé publique de l’Université de l’Alberta, affirme que les collectivités de Fort McMurray, de Fort McKay et de Fort Chipewyan ne devraient pas s’inquiéter de la qualité de l’air qu’elles respirent. M. Kindzierski a analysé la qualité de l’air extérieure de 1998 à 2007. Lui et son équipe ont examiné les données recueillies à quatre stations de surveillance de la pollution atmosphérique dans les trois collectivités et à huit autres stations situées à proximité des projets d’exploitation des sables pétrolifères.
L’étude de M. Kindzierski a révélé que, malgré l’augmentation des activités d’exploitation, il y a eu peu ou pas de changement dans les concentrations des divers polluants atmosphériques dans l’ensemble de la région des sables pétrolifères au cours des dix dernières années. Cliquez sur le lien suivant pour obtenir des renseignements plus complets sur cette étude.
Bien que ces résultats soient encourageants, nous sommes conscients des problèmes d’odeurs liés à nos activités dans la région de Wood Buffalo. Nous travaillons étroitement avec les organismes de réglementation et les groupes d’intérêt en vue de régler ces problèmes.
La Clean Air Strategic Alliance en arrive à des conclusions semblables:
La Clean Air Strategic Alliance (CASA) en est arrivée à des résultats similaires : les émissions acidifiantes totales (NOx et SOx) produites par les activités d’exploitation des sables pétrolifères ont diminué, en raison de la technologie antiémission plus perfectionnée; la qualité de l’air est meilleure à Fort McMurray qu’elle ne l’est à Toronto, Seattle, New York et Calgary. Le graphique illustre que les émissions de NOx à Fort McMurray se comparent à celles d’autres grandes villes.
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