Nous conduisons des débats animés depuis une décennie sur les changements climatiques, les sables pétrolifères, l’énergie renouvelable et le prix du charbon. Ce qui diffère d’il y a 100 ans, c’est que nous parlons maintenant d’énergie en termes environnementaux, sociaux et économiques. Les débats et principes passés ont presque principalement mis l’accent sur les considérations économiques, incluant la production d’énergie de la façon la moins coûteuse possible.
Aujourd’hui, certaines personnes se demandent si l’énergie n’est peut-être pas assez coûteuse et pensent que payer plus cher pour notre énergie est une bonne chose. En Ontario, on débat actuellement du bien-fondé de l’énergie plus coûteuse puisque la province fait face à des réalités économiques (PDF) la poussant à s’éloigner des combustibles fossiles peu coûteux pour aller vers des sources d’énergie renouvelable plus coûteuses (voir : Énergie Ontario. Certains intervenants prévoient que cette transition pourrait doubler les coûts de l’électricité dans la province. Par exemple, consultez les sources suivantes : Toronto Star et London Free Press.
Les sables pétrolifères font parallèlement l’objet d’un examen approfondi en raison de leur incidence environnementale et sociale. Toutefois, ceux qui mettent en valeur les sables pétrolifères, tout comme le charbon et l’hydroélectricité, essaient simplement de répondre à la demande accrue pour l’énergie dans un marché où les sources de pétrole classique sont en baisse.
Il reste à savoir si le public acceptera l’idée que payer plus cher pour l’énergie est une bonne chose avec autant d’enthousiasme que les leaders politiques. Peu importe la solution, elle devra tenir compte du fait que l’environnement, l’incidence économique et l’abondance de l’énergie ne peuvent être gérés comme des priorités distinctes en matière de politique, puisqu’à long terme, ces élément sont tous entièrement interreliés. Une stratégie énergétique canadienne complète pourrait souligner le besoin d’avoir recours à diverses sources d’énergie et de technologies et il s’agit du meilleur moyen de stimuler l’innovation, de réduire l’impact environnemental et d’améliorer l’efficacité énergétique.
Pour mettre en place cette stratégie, notre industrie doit voir au-delà des résultats trimestriels antérieurs. Les gouvernements doivent aussi arrêter de penser uniquement en termes d’élection, et les environnementalistes en termes de financement de campagnes. Les clients doivent également devenir de moins gros consommateurs d’énergie. Rick George, le président et chef de la direction, a récemment abordé ce sujet :
Si les politiciens et les environnementalistes disent vrai et que l’énergie à faible coût est chose du passé, notre pays doit aborder ce débat de façon constructive. Comme nous l’avons mentionné par le passé, nous devons tous faire partie de la conversation.
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