Le plan visant à accroître les exportations de pétrole brut du Canada aux États-Unis a été appuyé récemment par des leaders de la scène politique de l’Oklahoma qui se sont prononcés en faveur du projet de pipeline controversé Keystone XL.
La gouverneure May Fallin et les sénateurs James Inhofe et Tom Coburn ont rédigé ensemble une lettre à Hillary Rodham Clinton, la secrétaire d’État américaine, demandant que le département d’État approuve le pipeline rapidement. TransCanada, le promoteur de projet, a mentionné la lettre dans un communiqué de presse.
Keystone XL fournirait aux États-Unis 500 000 barils de pétrole brut supplémentaires chaque jour. Le Canada est déjà de loin le plus grand fournisseur de pétrole des États-Unis et, comme le donne à penser une étude récente sur l’industrie de l’énergie, la plupart des Américains semblent être à l’aise avec cette relation.
Un sondage mené par l’Association canadienne des producteurs pétroliers et l’American Petroleum Institute indique que la plupart des Américains interrogés approuvent le Canada en tant que fournisseur d’énergie.
Voici les points saillants des résultats du sondage :
La vaste majorité (au moins 80 %) donne une bonne note au Canada en tant que fournisseur d’énergie des États-Unis, en se fondant sur les critères suivants :
- Un allié en qui les États-Unis peuvent avoir confiance (95 % ont répondu très bon ou bon)
- Possède un bon dossier en matière de respect des droits de la personne (92 %)
- Offre de bonnes conditions sociales et de vie (92 %)
- Respecte l’environnement et cherche à limiter l’impact environnemental (88 %)
- A un gouvernement démocratique qui fonctionne avec des lois claires (87 %)
- Présente un risque politique limité pour le commerce du pétrole (79 %)
- Achète beaucoup de biens et services aux États-Unis (80 %)
Par ailleurs, 85 % des répondants croyaient que le gouvernement américain devrait appuyer l’utilisation de pétrole des sables pétrolifères canadiens, et 79 % pensaient que les pipelines étaient le meilleur moyen de transporter le brut vers les marchés du sud.
Enfin, bien que la plupart des Américains ne savaient pas que le Canada compte déjà pour environ un quart du total des importations de pétrole de huit millions de barils par jour aux États-Unis (en moyenne, les répondants croyaient qu’il s’agissait de seulement 100 000 barils!), il est clair qu’ils veulent que la part du Canada augmente. Plus de la moitié des participants ont dit qu’ils aimeraient que le Canada fournisse plus de quatre millions de barils par jour.
Que veut dire tout cela pour les sables pétrolifères du Canada? C’est intéressant de voir qu’alors que tous les groupes d’intérêt expriment leur opinion au sujet de notre avenir énergétique, certains leaders politiques et des Américains ordinaires pensent la même chose que les Canadiens ordinaires. Le développement de l’énergie doit obtenir de bons résultats sur le plan économique, environnemental et social et, dans l’ensemble, le Canada et ses ressources des sables pétrolifères devraient continuer à faire partie des sources d’énergies utilisées.
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