Si nos pays étaient sur Facebook, nous serions meilleurs amis pour toujours. Hormis ce léger malentendu en 1812, les relations entre les États-Unis et le Canada sont parmi les plus étroites et les plus suivies du monde, comme en témoigne le volume gigantesque d’échanges bilatéraux, soit l’équivalent de 1,6 milliard de dollars en marchandises par jour selon le département d’État américain. Nous sommes les plus grands partenaires commerciaux du monde : le Canada est le marché d’exportation numéro un de 35 des 50 États américains, et un plus grand marché pour les marchandises américaines que les 27 pays de l’Union européenne réunis.
Le Midwest américain, où se trouvent plusieurs raffineries, est le principal marché d’exportation du pétrole brut de l’Ouest du Canada. Photo : iStockphoto
À l’occasion de nos fêtes nationales respectives, le 1er juillet au Canada et le 4 juillet aux États-Unis, nous partageons ici les nouveaux chiffres des toutes dernières perspectives sur le pétrole brut canadien de l’Association canadienne des producteurs pétroliers afin de démontrer la force de nos relations spéciales sur le plan de l’énergie :
- La production des sables pétrolifères devrait passer de 1,5 million de barils par jour en 2010 à 3,7 millions de barils par jour d’ici 2025, soit une augmentation de 147 %!
- La production totale de pétrole brut au Canada devrait augmenter de 68 % pour s’établir à 4,7 millions de barils par jour en 2025, par rapport à 2,8 millions de barils par jour en 2010.
- Cela veut dire que d’ici le milieu de la prochaine décennie, les sables pétrolifères représenteront presque 80 % de toute la production de brut au Canada, comparativement à 54 % actuellement.
Il n’est toujours pas facile pour le Canada de se faire remarquer aux États-Unis, mais les avantages de notre pétrole sont finalement en train d’attirer l’attention du public américain.
À tel point qu’on en parle à l’heure de grande écoute à la télé. Le comédien Jon Stewart du Daily Show a récemment ciblé nos relations. Ne manquez pas de le regarder pour rire un bon coup. Son jeu mots qui combine suzerain et pétrole (overlord et oil) pour donner « oilverlord » aide à expliquer pourquoi le Canada est un type de producteur de pétrole différent que les États-Unis préfèrent : fiable, sûr et stable. En passant, bravo à Cenovus qui a été assez brave pour participer à la vidéo. Ce n’est pas souvent qu’une société pétrolière accepte de participer à une émission de comédie, car on a beau se faire dire que tout se déroulera de façon équitable et équilibrée, en fait on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre.
Les Américains et les Canadiens travaillent ensemble de façon exceptionnelle et mutuellement avantageuse depuis des centaines d’années. Si les prévisions de l’ACCP se concrétisent, cette relation se poursuivra encore longtemps.
« Oilverlord »? Peut-être, mais probablement davantage bon voisin du nord, allié de confiance et partenaire commercial fiable.
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