Les gaz à effet de serre (GES) sont peut-être loin des yeux, mais certainement pas loin du cœur de quiconque se préoccupe de la production et de la consommation des combustibles fossiles et de leur impact sur le climat.
Les immenses réserves de sables pétrolifères du Canada étant appelées à occuper une place toujours plus grande dans le panier énergétique mondial, les émissions de GES imputables à leur mise en valeur, ou plutôt les méthodes de gestion de ces émissions, sont devenues, sans surprise, le sujet du jour.
Il est bien clair que la réduction des émissions est maintenant au cœur du débat sur le changement climatique. La question est de savoir comment s’attaquer au problème. Selon certains, on devrait tout simplement arrêter la production de sables pétrolifères. Mais est-ce la seule solution quand on considère que l’inventaire des gaz à effet de serre par secteur (2009) effectué par Environnement Canada montre que les sables pétrolifères comptent pour moins de 7 % du total des émissions du Canada et pour 0,1 % de l’ensemble des émissions sur la planète? Et comme une image vaut mille mots, nous vous invitons à regarder le diaporama ci-dessous pour mieux comprendre la place qu’occupent les sables pétrolifères canadiens sur l’échiquier mondial (disponible en anglais seulement).
Le défi est semble-t-il plus grand qu’on pourrait le penser. Dans le rapport d’Environnement Canada, le transport, qui comprend les déplacements en voiture et les réseaux de distribution qui assurent la livraison des marchandises aux quatre coins du deuxième plus grand pays du monde, est responsable de 27,5 % des émissions de GES, la production d’électricité et de chaleur, de plus de 14 % et les secteurs fabrication, commercial et construction, collectivement de 11,5 %.
Supposons que vous deviez suivre un régime pour réduire les calories que vous consommez. La solution est-elle d’éliminer seulement le ketchup? Non. La façon la plus efficace est de diminuer les quantités sur tous les fronts, des aliments moins lourds comme le pain et les craquelins aux « bombes caloriques » que sont la pizza et les beignets.
En fin de compte, le climat se fiche d’où proviennent les émissions. Ce qui compte, c’est de s’occuper de toutes les sources et peut-être de se concentrer sur celles qui ont le plus d’impact. Nous ne cherchons pas à nous dérober. Nous sommes conscients du rôle que notre industrie doit jouer pour relever ce défi mondial. Les émissions de GES imputables aux sables pétrolifères devant progresser pour atteindre, selon les prévisions d’Environnement Canada (PDF), presque 12 % du total prévu des émissions du Canada en 2020, il est primordial que nous nous attaquions avec vigueur à ce problème.
Le transport, qui comprend les déplacements en avion, est responsable de plus du quart des émissions de GES du Canada. Photo : iStockphoto
Suncor est déterminée à ce que ses activités produisent le moins possible de GES. Notre plan d’action en sept points sur le changement climatique prévoit d’ailleurs la mise en valeur en parallèle de sources d’énergie renouvelable et l’amélioration de nos méthodes de gestion de la production de sables pétrolifères.
Nous continuons aussi d’accroître l’efficacité de nos activités à tous les niveaux — de nos usines de valorisation à notre réseau de détail. Nous visons une amélioration de 10 % de notre efficacité énergétique d’ici 2015 (par rapport à l’année de référence 2007). Les émissions de GES ont des retombées sur nous tous, aussi devons-nous tous trouver et appuyer des solutions durables pour « garder la ligne » tout en répondant à nos besoins énergétiques.
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