En cette ère de production en série, c’est un fait concret : toutes choses – les accessoires de notre vie quotidienne – ont tendance à s’améliorer avec le temps.
Parfois, il s’avère difficile de discerner la véritable valeur des améliorations. Les automobiles dotées d’ailerons d’une autre époque, l’iPhone 5 et, peut-être, la mode pour femmes peuvent être cités en exemple. Néanmoins, nous sommes en droit de nous attendre à ce que la dernière version de toute chose soit supérieure à la précédente.
Nos attentes sont les mêmes pour les véhicules modernes. Si vous avez changé votre voiture âgée de cinq à dix ans par un nouveau modèle, vous avez remarqué des avancées technologiques : commandes du tableau de bord, systèmes de navigation par satellite, contrôle du moteur informatisé, et système d’aide au stationnement. Même les feux d’arrêt ont été remplacés par des DEL qui ne brûlent jamais. Et que dire des nombreux porte-gobelets...
54,5 mpg d’ici 2025
De nouvelles normes en matière d’économie d’essence pour les voitures et les véhicules utilitaires légers, récemment annoncées par le gouvernement américain, garantissent pratiquement que la prochaine génération de véhicules sera radicalement meilleure que les modèles existants.
Les normes, surnommées « 54,5 mpg d’ici 2025 », visent à quasiment doubler l’économie d’essence des véhicules d’ici l’année 2025. Le gouvernement canadien devrait faire de même et adopter des règles similaires.
L’expérience suggère que les véhicules à haut rendement de 2025 ne coûteront pas vraiment plus cher que les modèles d’aujourd’hui. Toutefois, leur rendement amélioré fera épargner des dizaines de milliers de dollars par année en essence aux consommateurs, ce qui équivaut à une baisse d’un dollar par gallon sur le prix de l’essence.
Émissions de gaz à effet de serre
Non seulement les normes plus sévères en matière de rendement donneront un répit aux consommateurs lorsqu’ils feront le plein, mais elles devraient contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre. La plus importante source d’émissions de GES dans les pays développés provient du secteur du transport (p. ex., émissions provenant des voitures). Comme nous l’avons mentionné dans de précédents FSP, par exemple, près du tiers des émissions de GES au Canada provient du secteur du transport, dont plus de la moitié, du transport personnel. (À titre comparatif, la production des sables pétrolifères est responsable de moins de 7 % des émissions de GES au Canada.)
Réduire les émissions de GES dans le secteur du transport doit faire partie intégrante de n’importe quelle stratégie nationale concernant l’énergie ou le changement climatique. Les normes visant à améliorer le rendement des véhicules représentent un pas dans la bonne direction.
Propriétés de l’essence et demande en transport
Toutefois, la véritable réduction des émissions provenant du secteur du transport ne peut être obtenue que si la lutte se fait sur plusieurs fronts, notamment les propriétés de l’essence et la demande en transport.
Améliorer les propriétés de l’essence signifie réduire l’utilisation d’énergie lors de l’extraction et du traitement de l’essence. C’est dans ce domaine, désigné sous l’appellation d’intensité carbonique du carburant, que Suncor, en tant que producteur d’énergie, peut le plus apporter sa contribution. Nous accordons une grande priorité à l’efficacité énergétique. Nous en faisons un de nos objectifs principaux en matière d’environnement. Changer notre manière d’extraire et de traiter les ressources des sables pétrolifères est possible, et nous déployons des efforts considérables pour y arriver.
Nous pouvons contribuer à réduire la demande en transport en encourageant le covoiturage, le cyclisme, le transport en commun et la téléconférence grâce aux gadgets Apple en constante évolution.
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