Cela vaut-il la peine de dialoguer avec les organisations non gouvernementales de l'environnement (ONGE) puisqu’elles sont parfois les critiques les plus sévères du développement des sables pétrolifères?
Aucun point en commun
Certains observateurs du débat acrimonieux qui se déroule en Amérique du Nord au sujet de l’énergie pensent que les sociétés pétrolières et gazières devraient prendre leurs distances par rapport aux ONGE. Selon eux, il est peu probable qu’elles s’entendent sur quoi que ce soit, et très probable que leurs relations retardent des projets et augmentent les coûts.
Ce sont les entreprises qui retiennent les services d’ONGE comme conseillers ou consultants qui rendent les pontes particulièrement perplexes. Ils croient en effet que l’industrie cherche à s’attirer des ennuis en aidant ses critiques à accroître l’activisme et à obtenir de l’information privilégiée sur la façon de perturber le développement.
Il semble que bien des gens dans l’industrie se méfient des ONGE. Après tout, ne sont-elles pas toutes déterminées à perturber et retarder l’infrastructure énergétique en critiquant publiquement les marques de produits de consommation pour leur choix en matière d’énergie et en essayant de persuader les investisseurs d’abandonner les actions des sociétés de combustibles fossiles?
Approches différentes
En réalité, non. C’est parce que les ONGE ne sont pas toutes pareilles. C’est vrai que certaines se consacrent à de grandes campagnes pour vendre leur idéologie et recruter des membres, mais d’autres préfèrent dialoguer directement avec les parties intéressées, notamment les entreprises, en vue de trouver des approches communes pour influencer la société pour le mieux.
Cependant, quand on parle de sables pétrolifères et du sujet plus vaste du développement énergétique, Suncor dialogue avec les parties intéressées, y compris de nombreuses ONGE. Notre travail avec certaines ONGE comme le Pembina Institute, Pollution Probe et l’Alberta Conservation Association est bien connu, mais vous serez peut-être surpris d’apprendre que nous entretenons aussi des rapports avec la section canadienne du Environmental Defence Fund (EDF) et même Greenpeace.
EDF Canada et Greenpeace ont toutes deux visité nos installations. Nous savions bien qu’elles ne repartiraient pas en portant une casquette Suncor et en chantant nos louanges, mais nous essayions de leur faire mieux comprendre le développement des sables pétrolifères et les efforts que nous déployons pour développer cette ressource de matière écologiquement responsable car nous sommes fiers de ce que nous faisons. Leurs représentants ont semblé apprécier l’occasion de visiter les lieux et nous avons apprécié mieux connaître leur point de vue, leurs préoccupations et leurs idées pour aborder les enjeux.
Conversations difficiles
Il est très important d’avoir des conservations difficiles avec des gens qui s’opposent aux sables pétrolifères. Le dialogue constructif favorise la compréhension et nous rapproche du point où nous pourrons parler de véritables solutions aux enjeux imminents de la société.
Nous savons que nous n’avons pas le monopole des bonnes idées. Les meilleures conversations commencent parfois quand on écoute les autres, même s’ils ont des opinions diamétralement opposées.
Nous ne sommes pas les seuls à penser comme ça. Certaines des entreprises les plus connues et les mieux gérées du monde dialoguent beaucoup et de manière positive avec des ONGE, par exemple Unilever, Apple, Shell, Coca-Cola et Nike pour n’en nommer que quelques-unes. La recherche indique clairement que les entreprises et les ONGE veulent travailler ensemble.
Les opinions peuvent différer, mais en définitive nous voulons la même chose : le mieux-être social, un environnement sain et une économie dynamique.
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