La performance de Suncor en matière d’environnement a été mise en doute récemment par certains opposants au développement des sables pétrolifères. Vous avez peut-être vu le site Web, les médias sociaux et les communiqués de presse qui parodient notre campagne Découvrez l’énergie du Oui. Ces parodies diffusent des énoncés faux et trompeurs à propos de notre entreprise, y compris des allégations à propos de notre impact sur la rivière Athabasca.
Ceci étant, voici cinq éléments factuels que vous devez connaître à propos de l’utilisation par Suncor de l’eau de la rivière Athabasca (située près de nos activités des sables pétrolifères).
1. Nous avons la permission de prélever l’eau de la rivière Athabasca.
Nous avons un permis du gouvernement de l’Alberta pour prélever près de 60 millions de mètres cubes d’eau chaque année aux fins d’utilisation dans nos activités. Ce volume correspond à 0,3 pour cent du débit fluvial annuel. Nous continuons de fonctionner bien en deçà de notre permis même si les niveaux de production du bitume ont augmenté. Parmi toutes les grandes rivières de l’Alberta, l’Athabasca est celle dont le niveau de prélèvement autorisé est le plus bas – soit 4,3 pour cent, par rapport à 28 pour cent pour la rivière North Saskatchewan et plus de 66 pour cent pour les rivières Oldman et Bow.
2. Nous avons réduit les prélèvements d’eau.
Grâce à une meilleure réutilisation de l’eau dans ses activités, Suncor a réduit son prélèvement brut d’eau dans la rivière Athabasca d’environ 45 pour cent depuis 2007, alors que nous tirions 43,7 millions de mètres cubes d’eau douce. Notre prélèvement total d’eau est maintenant inférieur à celui de 1998, bien que la production ait plus que triplé depuis.
3. Nous collaborons avec d’autres pour mieux comprendre et protéger la rivière Athabasca.
Les Premières nations, les groupes environnementaux et d’autres groupes d’intérêt se préoccupent du volume d’eau que les producteurs des sables pétrolifères ont le droit de prélever de la rivière Athabasca et ils discutent de cet enjeu avec l’industrie et le gouvernement. Pour répondre aux préoccupations des groupes d’intérêt, le ministère de l’Environnement et du Développement durable de l’Alberta a mis en place le Lower Athabasca Regional Plan (LARP) Surface Water Quantity Framework à la fin 2013. Nous collaborons avec les gouvernements ainsi qu’avec les groupes environnementaux et autochtones afin d’en apprendre davantage sur le réseau fluvial de l’Athabasca.
4. Nous pouvons réduire les prélèvements d’eau mais non les éliminer totalement.
Le LARP Surface Water Quantity Framework, qui devrait entrer en vigueur à la fin 2014 ou en 2015, comprend un débit de base de l’écosystème (DBE) qui définit les faibles débits auxquels la plupart des prélèvements dans la rivière Athabasca cesseraient s’il y avait un risque significatif de nuire à la biodiversité de la rivière. Il est recommandé de fixer le DBE de la rivière à 87 mètres cubes par seconde. À un tel débit, la plupart des exploitants de sables pétrolifères actuels et futurs arrêteraient tout prélèvement dans la rivière et utiliseraient plutôt de l’eau entreposée. Suncor et Syncrude – les deux plus anciens exploitants au Canada – sont les exceptions en raison de la conception des usines existantes qui ne sont pas en mesure d’entreposer l’eau nécessaire pour cesser complètement les prélèvements.
Nos activités minières, ainsi que celles de Syncrude, ne possèdent pas d’installations de stockage de l’eau douce, et nous ne pouvons pas fonctionner sans au moins un certain volume d’eau douce, surtout en hiver. Nous avons accepté, toutefois, de réduire notre taux de prélèvement de 50 % au débit de base prescrit et évaluons d’autres mesures pour réduire encore davantage les prélèvements. Nous sommes conscients que l’eau est une précieuse ressource et que la rivière Athabasca est importante du point de vue écologique, et riche en ressources naturelles. Nous travaillons avec diligence pour réduire notre impact sur la rivière.
5. L’ajout d’installations de stockage des eaux entraînerait une perturbation considérable des terres.
Certains groupes d’intérêt ont suggéré que Suncor construise des installations de stockage afin d’éliminer le besoin de faire des prélèvements en période de faible débit. (Les installations de stockage des eaux sur les sites font partie des nouveaux permis d’exploitation minière des sables pétrolifères, ainsi que ceux qui sont prévus.) Toutefois, la construction d’installations de stockage des eaux maintenant entraînerait une perturbation considérable des terres au-delà de notre empreinte minière actuelle. Nous croyons que cela aurait un impact négatif sur l'environnement, particulièrement en raison de la rareté des faibles débits de base estimés dans le cadre de travail sur la quantité d’eau de surface du LARP Surface Water Quantity Framework.
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