Nous sommes d’avis qu’un meilleur avenir passe par l’écoute et la compréhension des perspectives des autres.
Cette semaine, nous avons demandé à Cody Battershill, fondateur de Calgaryism et de Canada Action, de nous parler de l’avenir de l’industrie énergétique et de l’implication dans le débat sur l’énergie.
Nous sommes reconnaissants à Cody de prendre le temps de répondre à nos questions. Le point de vue, les opinions et les positions exprimés sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux de Suncor.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer dans le débat sur l’énergie?
En 2010, je marchais sur la rue Robson à Vancouver – un secteur du centre-ville où il y a beaucoup de piétons – quand j’ai remarqué la vitrine d’un magasin de produits de beauté Lush arborant des affiches très visibles invitant à cesser l’exploitation des sables pétrolifères. Cela a éveillé mon intérêt et je me suis penché sur la question.
J’ai découvert que la campagne reposait sur des informations erronées, la peur et, en définitive, bien peu de faits. C’est ce qui m’a motivé.
J’ai réalisé qu’il était crucial pour l’Alberta et le Canada d’amener de meilleurs éléments d’information au débat entourant la mise en valeur des ressources, leur importance pour notre société, ce que nous faisons bien aujourd’hui et l’amélioration de notre façon de faire pour l’avenir.
Que diriez-vous aux autres sur l’implication dans la conservation de l’énergie?
À mon avis, il faut mieux informer et chercher à améliorer la compréhension du public sur ce qui se passe dans le domaine des sables pétrolifères et le secteur de l’énergie d’un océan à l’autre.
Regardez ce qui est arrivé récemment quand l’Union européenne a décidé de revenir sur sa décision de considérer le pétrole des sables pétrolifères albertains plus polluant que les autres pétroles et d’en compliquer l’importation. Prise unilatéralement, la première décision était malavisée et appuyée par des opposants aux sables pétrolifères. La meilleure information aura finalement eu gain de cause.
Pour ce qui est du fait que le Canada est responsable de 1,58 pour cent des gaz à effet de serre (GES) émis dans le monde et que les sables pétrolifères comptent pour seulement 0,15 pour cent. Placé dans un contexte mondial, ce fait est déterminant. À ce chapitre, les pourcentages de la Chine et des États-Unis, qui sont respectivement responsables de 26 et 17 pour cent des émissions de GES à l’échelle de la planète, sont beaucoup plus importants que les nôtres.
Est-ce que cela signifie que nous pouvons nous soustraire à notre responsabilité d’améliorer nos pratiques liées aux sables pétrolifères? Certes non et des entreprises comme Suncor ne cessent d’améliorer leurs façons de faire.
Mais l’occasion est belle d’aborder des sujets comme les proportions et le contexte. Rappelons, par exemple, que l’Alberta a été la première province à se doter d’une législation sur le contrôle des émissions de GES par les industries. Cette législation prévoit l’obligation de produire des rapports et de réduire les émissions en plus de la mise en place de mécanismes de financement de technologies novatrices par l’entremise de la Climate Change and Emissions Management Corporation. Nous devons en informer le public.
Comment les entreprises d’exploitation des sables pétrolifères peuvent-elles faire évoluer le débat?
Il est très important que les entreprises continuent à mobiliser chacun de leurs employés pour qu’ils deviennent des ambassadeurs de la marque et de toute l’industrie. Cela implique de les responsabiliser pour qu’ils puissent dire à leurs amis et leurs voisins ce qu’ils font et pourquoi ils le font. Les employés doivent sentir qu’ils peuvent exprimer librement et en toute sécurité la fierté qu’ils éprouvent par rapport à ce qu’ils font, aux innovations qu’ils contribuent à implanter, à leur engagement personnel, etc.
Pensons-y un peu : cette industrie a été mise sur pied par des ingénieurs, des avocats, des entrepreneurs, des géologues et bien d’autres. Il semble parfois que nous sommes déjoués par des groupes de personnes passionnées et mal informées qui ont fait de notre pays le symbole de leur lutte. Il faut envisager le tout comme une campagne politique : organiser, mobiliser, travailler ensemble et abattre les obstacles.
Nous recueillons énormément d’appui dans les régions des sables pétrolifères et dans tout le Canada, suffisamment pour équilibrer les échanges sur les plateformes médiatiques. Nous devons mobiliser ces appuis et leur donner voix au chapitre. Tout cela commence par la collaboration, l’apprentissage et l’adhésion à des organismes bénévoles comme Canada Action.
Si vous voulez vous impliquer, joignez-vous à nous. Nous disposons tous de quelques minutes chaque semaine pour participer à des discussions éclairées.
www.CanadaAction.ca/oilsands_truth
www.facbook.com/OilsandsAction
www.facebook.com/CanadaAction
Twitter: @CanadaAction
Twitter: @OilSandsAction
Commentaires