Flash sur les sables pétrolifères (FSP)

Les angles morts : savoir regarder en arrière

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On dirait que la discussion autour du secteur énergétique au Canada est en constante mouvance. Les aspirations de développement se font et se défont au gré de la fluctuation du cours des matières premières. Les idées de création d’une énergie moins coûteuse, produite plus rapidement et plus proprement abondent. Et un flot continu d’articles, de tweets et de publications dans les blogues les documentent toutes.

Partie du dialogue sur l’énergie

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Récemment, Steve Williams, président et chef de la direction de Suncor, a présenté un discours à la première Conférence sur l’Énergie positive qui s’est tenue à Ottawa. Cet événement, une initiative conjointe de l’Ivey Business School de l’Université Western Ontario et de l’Université d’Ottawa, a réuni plus d’une centaine des principaux chefs de file de l’industrie énergétique, du gouvernement, du milieu universitaire, des collectivités autochtones, des ONG et du secteur sans but lucratif.

La participation de Suncor à la conférence n’est qu’un exemple de la façon dont nous participons aux conversations et aux initiatives de collaboration sur notre avenir énergétique à tous.

Surveillance des pipelines

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Les pipelines. Vous savez qu’ils existent, mais vous ne savez peut-être pas comment on les surveille, ni qui le fait ou à quelle fréquence on le fait. Le British Columbia Forum on Tankers and Pipelines partage cette image simple qui explique comment on surveille les pipelines et quels sont les systèmes d’alerte qui ont été mis en place en cas de fuite ou de problème.

La guerre des mots en matière d’énergie

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« Les mots sont la plus puissante drogue utilisée par l’humanité », écrivait le poète anglais Rudyard Kipling il y a près d’un siècle. Quand on regarde le débat polarisé autour de l’énergie aujourd’hui, Kipling disait vrai.

Dans n’importe quel débat et quel que soit le sujet, les mots ont un poids. Comme nous l’apprend la sémantique, la signification des mots diffère selon chacun. Nos croyances, opinions et superstitions personnelles figurent parmi la multitude de facteurs qui façonnent l’utilisation et l’interprétation de la langue.

Mots chargés

Les participants au débat sur l’énergie ne lésinent pas sur l’importance du langage. Tout comme les opposants dans un duel choisissent leurs armes, les mots sont soigneusement choisis selon la signification recherchée et comment le message sera perçu. Les mots prisés sont ceux qui permettent de faire évoluer les perspectives désirées; les mots moins significatifs sont laissés de côté.

Sables pétrolifères et sables bitumineux

Nul besoin d’être un expert en linguistique pour trouver des exemples d’interprétation linguistique dans le débat sur l’énergie. Les termes sables pétrolifères et sables bitumineux sont sans doute les exemples les plus connus. Le tableau à la fin du présent texte montre les diverses appellations données aux mêmes aspects de la mise en valeur des sables pétrolifères et de l’énergie. La simple lecture de la liste suffit à stimuler une réponse émotive. Si vous êtes comme nous, la simple vue d’un mot peut vous inciter à en changer ou à en parler. Bien que non scientifique, notre analyse indique qu’il existe différentes façons de décrire l’énergie, à l’aide de mots neutres ou précis et en utilisant un langage émotif visant à stimuler l’action.

Un débat constructif

Il n’y a pas d’approche meilleure qu’une autre. Malheureusement, les techniques de sémantique semblent nuire à un débat constructif; elles peuvent favoriser la vision étroite et nuire à l’ouverture des idées ainsi qu’aux solutions nouvelles.

 Il peut être difficile de laisser de côté ses armes sémantiques, mais reconnaître et comprendre la signification des mots peut nous aider à créer un monde meilleur, fondé sur un dialogue productif.

 La sémantique et le débat sur l’énergie 

Ce que l’on veut dire…	Certains l’appellent…	D’autres…
Gaz à effet de serre (GES), émissions provenant de la production, de la transmission et de la consommation de combustibles fossiles	Pollution par le carbone	Émissions de GES
Anhydride sulfureux, oxydes d'azote et composés organiques volatiles provenant des activités reliées aux sables pétrolifères	Pollution de l’air	Émissions atmosphériques
Secteur géographique où l’on trouve les dépôts de sables pétrolifères	Zone sacrifice	Région des sables pétrolifères
Matières entreposées dans les bassins de résidus	Déchets toxiques	Résidus
Dépôts de bitume	Sables pétrolifères	Sables bitumineux
Bassin ou digue aménagé afin d’entreposer un mélange d’eau, de sable, d’argile et de pétrole résiduel après traitement de sables pétrolifères	Lac de résidus	Bassin de résidus
Mise en valeur des sables pétrolifères	Énergie extrême	Production d’énergie non classique
Utilisation d’hydrocarbures	Accoutumance	Consommation
Lorsque des sous-produits industriels se retrouvent dans l’environnement	Déversement ou fuite	Rejet ou déversement
Grandes sociétés énergétiques disposant de réserves et d’installations importantes	Grandes sociétés pétrolières	Sociétés énergétiques intégrées

 

Meilleurs innovateurs énergétiques du Canada 2015

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À quoi ressemble l’innovation dans le secteur énergétique? Indice : elle ne se fait pas seulement dans les laboratoires. Des sociétés qui collaborent pour faire progresser la performance environnementale à la réutilisation des composantes trouvées dans les bassins de résidus et à la détection de la présence d’hydrocarbures dans l’atmosphère, l’innovation prend diverses formes et dimensions. Pour célébrer l’innovation à l’échelle du pays, la revue Alberta Oil a compilé sa liste des meilleurs innovateurs énergétiques du Canada 2015 (Canada’s Top Energy Innovators 2015). Bien que seul le temps dira si ces innovations, 26 au total, mèneront à de grandes réalisations, il est indéniable qu’elles inspirent l’industrie à explorer de nouvelles occasions. 

Une réflexion mondiale sur des enjeux locaux

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Nous croyons qu’écouter et comprendre le point de vue des autres représente la clé d’un avenir meilleur.
 
Le Canada possède de nombreuses ressources précieuses, des sables pétrolifères aux copieuses quantités de sucre et de crème dans les cafés favoris des Canadiens. Heureusement, nous sommes aussi riches en ressources intellectuelles qui nous aident à mieux utiliser nos ressources naturelles.

C’est maintenant qu’on parle d’énergie

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On parle de hockey. On parle des célébrités. Pourquoi ne pas parler également d’énergie? Après tout, l’énergie est au cœur de nos vies. Notre mode de vie dépend de la quantité d’énergie que nous produisons et que nous consommons. Stimuler le dialogue sur les systèmes canadiens d’énergie et les liens entre l’énergie, l’économie et l’environnement constitue le mandat de Parlons énergie.  Ce programme national de sensibilisation aux questions énergétiques vise à informer davantage les Canadiens en vue d’un avenir durable. La semaine du 23 au 28 février était la semaine Parlons énergie et nous vous invitons à consulter les cartes interactives, les ressources scolaires ainsi que les jeux et vidéos disponibles sur le site Web du programme. 

Occasions de développement durable des entreprises canadiennes : le point de vue de Tima Bansal

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Nous sommes d’avis qu’un meilleur avenir passe par l’écoute et la compréhension des perspectives des autres.

Cette semaine, nous avons demandé à Tima Bansal, directrice exécutive, Réseau entreprise et développement durable et professeure à la Richard Ivey School of Business de l’Université Western sur le développement durable en entreprise au Canada.  Merci Tima d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.